Blagues en Blog...
Le scorpion et la tortue
Un scorpion veut traverser la rivière.
Il avise une tortue qui patauge au bord de l’eau.
-
« Veux-tu bien me prendre sur ton dos et me faire
traverser ? »
-
« Eh ! Tu n’y penses pas, scorpion ! je
n’aurais pas atteint l’autre rive que tu m’aurais déjà piqué
mortellement ! » lui répondit la tortue.
-
« Mais non, voyons ! Je n’en ferai
rien ! Si je te pique, je signe ma propre perte ; car je ne sais pas
nager ! »
Par cet argument-massue, le scorpion
convainc la tortue de le faire passer. Mais, au beau milieu du gué, le scorpion
pique à mort la tortue.
-
« Pourquoi as-tu fais cela ? N’avais-tu pas
juré que tu t’abstiendrais ? » gémit la tortue dans un dernier souffle.
-
« Oui, mais que veux-tu, c’est dans ma
nature. » lui rétorque le scorpion en prenant la tasse…
Ø Nature et liberté, ou nécessité et contingence… Etre
libre est-ce aller contre la nécessité ?
Ø Savoir et croire, ou comment l’affect peut faire
croire contre son savoir….
Philosophie ou
métaphysique ?
Un jeune homme timide a invité une jeune
femme au restaurant. Il s’apprête à se rendre au rendez-vous, mais comme il ne
sait pas trop comment s’y prendre avec les femmes, il demande conseil à son
père très cultivé. « Comment faire la conversion ? » Le père lui
répond : « C’est très simple, tout d’abord tu l’interroges sur ses
goûts, pour montrer que tu t’intéresses à elle ; ensuite tu la questionne
sur sa famille pour montrer que tu es un garçon sérieux ; et tu finis en
parlant un peu de philosophie… pour montrer que tu es intelligent. »
Le fils rassuré se rend à son
rendez-vous et applique les conseils du père…
Lui – vous aimez les nouilles ?
Elle – non, pas du tout…
Lui – ah… et votre frère ?
Elle – je n’ai pas de frère…
Lui – Si vous aviez eu un frère
pensez-vous qu’il aurait aimé les nouilles ?
Ø La métaphysique est-elle autre chose qu’une vaine
enquête sur un possible théorique et abstrait ?
Ø Le possible doit-il émerger du réel ou ne pas en tenir
compte ?
« Autrui est le médiateur
indispensable entre moi et moi-même » Sartre, (L’Etre et le Néant)
Deux ramoneurs sont sur un toit pour
nettoyer une cheminée. Ils tombent dans celle-ci et se retrouvent quelques
mètres plus bas dans une pièce. L’un est tout noir de suie, l’autre non, il est
tout propre (soit premier a tout essuyé, soit c’est pour les besoins de
l’histoire !). Lequel des deux courre aussitôt se laver ?
Non, pas le tout noir, mais le tout propre,
car voyant son collègue tout noir, il se croit lui aussi sali par la suie,
alors que le tout noir voyant son collègue tout blanc, ne peut se douter de son
état.
On
juge souvent de soi par le biais d’autrui, comme si nous étions devons devant
un miroir… Trompeur ?
Ø Est-il plus facile de connaître autrui que
soi-même ?
Ø Autrui est-il mon semblable ?
Le dit et le non-dit
Deux fous décident de s’enfuirent de
l’asile. Le premier propose un plan, « Si le garde est à droite on part à
gauche, si le garde est à gauche, on file à droite… va voir ce qu’il en est ! »
Cinq minutes après, le second revient :
- «
On ne peut pas s’enfuir ! »
- «
Pourquoi ? »
- «
Y a pas de garde ! »
Ø Le langage nous enferme-t-il ou bien sommes-nous son
prisonnier volontaire?
Ø Peut-on tout dire ?
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